Ingrédients
- 600 g de bulots de nos côtes Normandes
- Feuilles de laurier
- 150 g de beurre d’Isigny AOP
- 2 gousses d’ail
- 2 brins de persil
- 1 c. à c. de colombo
- ½ c. à c. de safran
- 4 œufs entiers de Normandie
- Farine
- Chapelure
- Huile de friture
- Sel et poivre
Déroulé
Rincer les bulots à l’eau et les faire cuire départ eau froide avec du sel et le laurier. Laisser cuire 20 min à ébullition puis encore 20 min hors du feu. Egoutter, laisser tiédir et décortiquer les bulots.
Répartir le beurre dans 3 bols, dans le premier ajouter l’ail, le persil haché et assaisonner. Dans le second, le colombo et assaisonner. Dans le troisième, le safran avec 3 gouttes d’eau chaude et assaisonner.
Mélanger énergiquement le contenu de chaque bol pour ramollir le beurre et obtenir une préparation homogène. Couper les bulots en morceaux et les partager entre les différents bols, bien mélanger.
Faire ensuite des boules de la taille d’une bille avec le contenu des trois bols en prenant soin de ne pas les mélanger.
Les placer au réfrigérateur pour les faire durcir. Préparer 3 assiettes creuses, une pour la farine, une pour l’œuf qu’il faut battre en omelette et une dernière pour la chapelure.
Passer ensuite successivement chaque bille dans les 3 assiettes dans l’ordre ci-dessus. Laisser refroidir 15 min et recommencer l’opération.
Frire ensuite chaque bille, servir bien chaud, plantée d’un cure dent.
Accompagnement cidricole : Cidre Brut
Le mot du chef
Thomas henry est à l’origine du musée de Cherbourg, j’ai voulu rendre hommage à cet homme qui voulait allumer le flambeau des arts en partageant sa passion. J’ai choisi cette œuvre car il se trouve que mon restaurant s’appelle « Le Moulin à Vent ».
Ce tableau est peint sur du bois, je voulais le même support pour ma recette. Il avait utilisé de la peinture à l’huile, cela serait donc frit. Et s’il y avait des moulins il me faudrait alors des céréales. Il a beaucoup voyagé, 3 parfums, un pour le levant qui le fit quitter Cherbourg. Un pour l’Europe qu’il parcouru. Et un dernier pour les caraïbes où il résidât. Avec ces contraintes, j’en suis arrivé à la recette que je vous invite à découvrir pour je le souhaite alliés le beau et le bon. Que l’alchimie entre nourriture spirituelle et terrestre prennent vie lors des « Beaux-Arts Culinaires », car comme Pierre dac disait : « De tous les arts, l’art culinaire est celui qui nourrit le mieux son homme ».